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Investissements

BOURSE : QUEL SUPPORT DE PLACEMENT CHOISIR ?

Quel support de placement choisir. Ampoule, créativité et éclair de génie.

Lorsqu’on cherche à investir, la première question que l’on se pose est souvent « quel est le meilleur placement ». Immédiatement après vient celle-ci : quel support de placement choisir ? Et effectivement, pour acquérir les meilleurs produits d’investissement, il faut d’abord avoir les bons outils pour investir. Alors, aujourd’hui oubliez l’épargne classique, on s’attaque à la bourse et à ses supports d’investissements : assurance-vie, Pea et compte titre !

COMMENT DÉBUTER EN BOURSE : QUEL SUPPORT DE PLACEMENT CHOISIR ?

Vous le savez maintenant, si vous êtes un lecteur assidu de 1,2,3… Richesse, si vous désirez atteindre l’indépendance financière, vous créer une rente ou même vous constituer une épargne importante sur le long terme, vous ne pouvez désormais plus compter sur les produits de placement classiques. Se créer un véritable patrimoine financier ou immobilier passe automatiquement par l’un des quatre axes d’enrichissements qui existent. Et, bien évidemment, la bourse est l’un de ces quatre piliers de la richesse.

L’investissement boursier est, d’ailleurs, le pilier financier qui rapporte le plus, bien au-delà de l’immobilier. Et lorsqu’on débute il est normal de se demander quel support de placement choisir, ou, en d’autres termes, « de quel outil vais-je avoir besoin pour pouvoir acquérir des actifs boursiers » ?

Le choix de ou des outils va donc se placer en première position votre stratégie de placement.Et ce, bien avant celui des actifs (actions, obligations, ETF, etc.) de votre portefeuille. Et, contrairement à ce que vous laisserez penser un chargé de clientèle bancaire qui vous noiera sous un déluge de terme, il en existe seulement trois, qui vous seront vraiment utiles !

Dans cet article nous allons donc voir en détails chacun de ces supports de placement, comment ils fonctionnent, comment les utiliser ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients.

En bonus, en fin d’article, je vous parlerais de ceux que j’utilise personnellement et quels prestataires j’ai retenu<. Vous pourrez ainsi immédiatement faire vos premiers pas et savoir enfin quel support de placement choisir pour votre stratégie.

1,2,3… C’est parti !

L’épargne classique ? Laissez tomber !

Il fut une époque ou épargner était quelque chose d’assez simple. Il suffisait d’ouvrir un Livret A, d’y faire des versements réguliers et vous auriez bénéficié d’un taux de 4 voir 5 % par an ! Et le tout de manière complètement sécurisé et défiscalisé. Mais l’économie néo-libérale et ses gouvernants corrompus sont passés par là avec un seul et unique but : tondre l’épargnant !

De ce fait n’espérez pas quoi que ce soit des produits d’épargne classiques. Tant que les gouvernants n’auront pas changé ou ne seront pas revenu à des politiques plus sociales, compte-épargne, plan d’épargne et livret d’épargne sont des supports dont il n’y a plus rien à tirer. Ou en tout cas… pas pour vous !

À la limite vous pouvez toujours placer un peu d’argent sur un Livret d’Épargne Populaire – si vous y êtes éligible – ou dans un Plan Épargne-logement (ou Pel) pour bénéficier de taux de rendement un peu plus élevé, mais en retour vous serez imposés dessus…

Quand au Plan d ‘épargne retraite, c’est pire. L’ancienne Épargne-retraite lié au Perco a été remplacé par un nouveau type de PER qui se décline entre PER dit individuel et Plan d épargne entreprise. Sans entrer dans les détails, il s’agit d’un équivalent à des placement boursiers… les avantages en moins et des risques en plus.

Dans tous les cas sécuriser son épargne est devenu quasi impossible et votre argent mérite mieux que ça. De ce fait, l’investissement boursier est l’une des solutions la plus rémunératrice et, contrairement à ce que l’on pense en général, la plus simple.

Débuter en bourse ou… la bourse pour les nuls !

Si vous savez déjà comment fonctionne l’investissement boursier, vous pouvez sauter ce chapitre et aller directement à la partie concernant les outils de placement. Les informations suivantes sont à destination de tous ceux pour qui l’investissement, en titre boursier, reste quelque chose de flou.

La bourse c’est simple. Oui, je vous assure. Jugez vous même : il s’agit un marché qui confronte une offre et une demande. Voilà, c’est aussi simple que ça.

Les produits qui y sont vendus sont des parts d’entreprises. La confrontation entre l’offre d’achat et la vente des ces parts d’entreprises – appelés titre – va donner un prix moyen à chacun de ces titres, le cours .

Globalement, gagner de l’argent avec la bourse peut se faire de deux façons :

– Soit vous achetez un titre pour le revendre un peu plus cher plus tard. La différence – appelée plus-value – représente alors le gain que vous réalisez.

– Soit vous achetez un titre et vous le conservez. Ce dernier va vous reverser un dividende, c’est à dire une part des bénéfices réalisés par l’entreprise dont vous détenez la part. Plus vous avez de parts et plus vous touchez de dividendes.

Voilà, c’est tout. Vous voyez, rien de compliqué… même si j’ai simplifié ici à l’extreme.

Pour pouvoir investir en bourse il vous faut donc des titres et un outil financier pour les acheter et les conserver. Et là c’est exactement comme sur un marché où vous allez faire vos commissions : les titres sont les produits que vous achetez et l’outil financier – que l’on appelle le support de placement ou support d’investissement , c’est le panier ou le sac qui vous permet de mettre les produits achetés et qui contient également votre porte-monnaie.

A partir de là voyons quel support de placement choisir.



Comment commencer en bourse : les supports d’investissements

Résumons : lorsque l’on débute en investissement boursier et que l’on se pose la question de savoir quel support de placement choisir on parle des outils à utiliser pour pouvoir acheter des actifs financiers.

Votre support d’investissement est tout simplement un outil pour vos placements qui, au final fonctionne comme votre compte-courant : il y a de l’argent dessus et vous pouvez acheter des produits à partir de ce compte. La différence, c’est que les produits en question sont simplement des actifs financiers ! Part d’entreprise, prêt d’entreprise, panier d’actions, etc).

Globalement, on peut dire qu’il existe trois supports qui vous seront utiles, en fonction de votre stratégie :

– Le compte-titre.

– Le Plan d’Épargne en Action (Pea).

– L’assurance-vie.

Nous allons donc aborder chacun d’eux en partant du plus simple d’utilisation : l’assurance-vie.

L’assurance-vie

Le contrat d ‘assurance vie a déjà fait l’objet d’un dossier complet sur 1,2,3… Richesse. Je vous invite à vous y référer pour voir comment l’assurance-vie peut s’inscrire dans votre stratégie financière.

Concrètement, l’assurance-vie n’est pas particulièrement le support d’investissement le plus simple à créer- bien qu’il ne soit pas non plus le plus compliqué – , mais il est le plus simple à gérer durant la phase de constitution. Effectivement, à partir du moment ou vous avez rempli le dossier et choisi vos actifs… il n’ y a plus rien à faire.

Globalement, une assurance-vie comporte deux volets : un compartiment «  fonds en euros » et un compartiment « Unités de compte ».

– Le compartiment fonds en euros possède un rendement garanti par l’assureur ainsi qu’une garantie du capital. En d’autres termes ce volet fonctionne un peu comme des livrets de placement. L’argent (ou capital) placé sur cette partie est « garanti » – donc vous ne pouvez pas en perdre – et il vous rapporte, chaque année un gain de l’ordre de 2 % actuellement.

Le compartiment en unités de compte peut comporter des parts d’actions, de société, de fonds de placement (action de SICAV ou parts de Scpi, etc.). Bref c’est la partie pur investissement. Par contre là, plus aucune garanti en capital. Par ailleurs, la rentabilité n’est pas fixe mais va dépendre des performances des produits financiers que vous avez choisi.

La fiscalité

Du point de vue fiscal, le contrat d assurance voit son imposition baisser avec le temps. En cas de retrait, les gains (et uniquement les gains) vont subir un taux de prélèvement qui va dépendre de la durée durant laquelle vous avez conservé votre assurance-vie. Avant 4 ans, c’est 35 % de prélèvements forfaitaires. Entre 4 et 8 ans ce prélèvement passe à 15 %. Au delà de 8 ans, il tombe à 12, 5 %.

Comme on le voit, mieux vaut attendre au moins 6 ans avant d’effectuer un retrait sur ce type de contrat. Donc si vous comptez utiliser l’assurance-vie comme outil d’investissement, je vous conseille d’en ouvrir une, même s’il n’y a pas grand-chose à mettre dessus pour obtenir l’antériorité de votre contrat et ainsi bénéficier des avantages fiscaux qui en découleront.

Parallèlement, les cotisations sociales sont prélevées chaque année automatiquement. Elles sont déduites directement de la performance (donc des gains) de votre contrat.

Comment investir avec une assurance-vie ?

L’avantage de l’assurance-vie c’est, qu’une fois le contrat monté et vos fonds choisi, vous pouvez y placer un capital et le laisser fructifier pendant plusieurs années sans vous en préoccuper.

Parallèlement, vous pouvez également opter pour une gestion semi-active en automatisant le système. Ainsi vous pouvez programmer des versements réguliers sur votre contrat d’assurance-vie, permettant de vous construire peu à peu un capital.

Ensuite, vous pouvez programmer, au sein de votre contrat, une répartition d’achat entre plusieurs actifs financier vous permettant d’équilibrer l’ensemble en « pilotage automatique ». Ce système est un bon moyen de débuter en bourse sans avoir à suivre régulièrement son portefeuille.

Comme vous le voyez, l’assurance-vie est donc une façon d’investir pour tout ceux qui veulent faire fructifier de l’argent sur le long terme sans avoir à mettre le nez dans le moteur.

Personnellement, c’est l’une des options d’investissements que j’ai choisi. J’ai ainsi un contrat d’assurance-vie chez Fortuneo composé d’une petite part en fond euros et d’un certains nombres de fonds dans la partie Unités de comptes. Chaque mois, un versement automatisé se fait, à partir de mon compte courant, vers le contrat d’assurance. L’argent est ensuite automatiquement réparti entre les différents actifs. Et tout cela se fait sans aucune intervention de ma part.

Les désavantages de l’assurance-vie

Les désavantages de l’assurance-vie se concentre essentiellement sur deux points :

– Premièrement, vous n’êtes pas directement propriétaire des actifs que vous détenez. En effet, c’est la compagnie d’assurance qui possède en réalité ces actifs et les gère pour vous. En d’autres termes si elle même fait faillite, vous perdrez donc votre capital et ce même si les actifs détenus ne sont pas emportés par une tempête financière.

– Deuxièmement, le contrat d’assurance-vie est très peu liquide. Si vous voulez réaliser un retrait il vous faudra d’abord demander à votre assureur ou à votre banque de revendre une partie ou la totalité des actifs détenus… ce qui peut prendre un petit moment. Les sommes versées sur le contrat sont donc en partie bloquées, ce qui peut être gênant si on a un besoin urgent de liquidités.

Lorsqu’on se pose la question de savoir quel support de placement choisir pour investir, l’assurance-vie peut être un moyen simple de faire fructifier un capital sans trop se prendre la tête. C’est également un bon moyen de se créer une épargne de prévoyance sur le moyen ou le long terme.

Cependant, si vous désirez être un peu plus actif et mieux contrôler vos investissements financiers, le compte-titre ou le Pea seront, sans doute, des outils plus adaptés.

Le Compte-Titres

Le compte-titres est le support de placement le plus représentatif de l’investissement boursier. Il s’agit d’un outil de dépôts bancaires exclusivement dédié aux valeurs mobilières : actions, obligations, fonds de placement, ETF, etc.

Voyez le compte-titres comme un compte bancaire mais qui serait spécifique à l’achat, la vente et la conservation des titres boursiers.

Son fonctionnement est, en réalité, très simple. Une fois ouvert, vous effectuez votre versement de liquidités afin d’alimenter votre compte. Cette somme, que vous pourrez bien sûr augmenter avec d’autres versements, sera utilisée pour l’achat de chaque instrument financier choisi et ainsi investir dans les différents types de valeurs mobilières.

Globalement et en simplifiant, ce que vous achetez en bourse grâce au compte-titres sont des parts d’entreprises ou des contrats. Par exemple, si vous achetez des actions, vous achetez en fait une part de la société en question (vous en devenez en partie propriétaire). Si vous achetez des obligations, se sont des prêts que vous octroyez à l’entreprise en question. L’ensemble des instruments financiers que vous possédez représente votre portefeuille d’actifs.

Le fonctionnement du compte-titres

Votre compte-titre va se scinder en deux volets ayant chacun une valeur, un montant qui va varier avec le temps :

– Le montant de vos espèces ou liquidités, qui représente les sommes que vous n’avez pas encore utilisé et qui vont vous permettre d’acheter des produits financiers. Il s’agit donc de l’équivalent du solde de votre compte bancaire. Ce montant va varier en fonction des versements ou des prélèvements que vous faites mais également du fait des dividendes perçues ainsi que des plus-values ou des moins-values réalisées sur la vente de titre.

– La valeur du portefeuille lui-même, c’est à dire la valeur des titres en votre possession à un moment donné. Ne vous étonnez donc pas que cette valeur change régulièrement puisque la valeur de chaque titre que vous possédez va varier chaque jour en fonction de l’évolution du marché.

Compte-titres : avantages et inconvénients

L’avantage du compte titre c’est qu’il offre une plus grande diversité que des investissements réalisés au travers de l’assurance-vie. Il est également beaucoup plus liquide.

En effet, si vous avez besoin de récupérer de l’argent détenu sur le compte-titres deux méthodes s’offrent à vous :

– Soit vous avez des liquidités sur votre compte-titres et vous pouvez donc effectuer un virement vers le compte que vous désirez. Là le fonctionnement est le même que pour un compte en banque traditionnel.

– Soit vous n’avez pas de liquidité. Dans ce cas, il vous faudra donc vendre des titres. Par cette vente, ces derniers sont transformés en argent liquide que vous pouvez donc virer comme le cas précédent.

Le grand désavantage du compte-titres provient des frais qui peuvent être liés à ce dernier. Faites donc très attention, au moment de son ouverture, aux montants de ces derniers. Parmi ces frais on trouve :

– Les frais de passage d’ordre. A chaque fois que vous allez effectuer un achat ou une vente, votre courtier (ou « broker »), c’est à dire l’organisme qui gère votre compte et qui sert d’intermédiaire entre vous et les places de marchés, va vous comptabiliser des frais de transactions, qui sont sa rémunération. Comparez les différentes propositions.

– Les frais d’ouverture, de dossier, etc. Il existe encore des organismes (en général les banques traditionnelles) qui vous font payer ce type de « service ». Fuyez-les et ouvrez votre compte en ligne !

– Les droits de gardes ou frais de garde. La plupart des banques en lignes qui vous proposent des compte-titres ne vous font plus supporter ce genre de frais. Là aussi le mieux est de comparer.

Compte-titres, fiscalités et impôts

La fiscalité est un cas un petit peu plus compliqué. Elle va dépendre de l’origine géographique de vos titres (de quelle nationalité sont les actions que vous possédez), des gains réalisés (dividendes et plus values), des prélèvements sociaux, etc. Bref, dans tous les cas, vous paierez des impôts sur les revenus boursiers.

En tout cas, calculer et travailler sur sa fiscalité va avoir un impact très important sur la performance de vos investissements. Ce n’est donc pas un point à négliger.

Heureusement pour éviter ça, il est possible d’ouvrir un autre type de compte-titres qui vous apportera de nombreux avantage fiscaux : le plan d’épargne en actions (ou Pea)



Le Pea : Plan d’épargne en actions

Le Plan d’épargne en action, ou Pea, est une forme de compte-épargne réglementé qui offre une série d’avantages fiscaux. Il se subdivise en deux catégories : le Pea classique et le Pea-PME orienté vers les petites et moyennes entreprises. Cependant leur fonctionnement est le même.

Le Plan d’Épargne en Action est l’outil parfait si vous voulez éviter une trop grosse augmentation de votre Impôt sur le revenu. En effet, le Pea est une forme de niche fiscale qui vous permet une exonération des gains réalisés en son sein.

En soit, le Pea est un compte titre – presque – comme les autres. Sauf que tous ce qui se passe à l’intérieur de celui-ci n’est pas comptabilisé dans vos revenus. De ce fait les dividendes et les plus-values que vous obtenez de part la détention, l’achat et la revente de titres n’est pas imposable… tant que cela reste dans le Plan d’Épargne.

En effet, vous n’allez pas échapper complètement aux impôts. Tout dépend de la date du premier retrait par rapport à la date d’ouverture du Pea lui-même. Globalement, il faut différencier deux grandes périodes de fiscalité du revenu :

– Les retraits avant 5 ans sont imposés à 12,5 %.

– Les retraits après 5 ans. Là, les plus values ne sont pas imposées dans la limite de 10 % du montant de ces titres.

Dans les deux cas, les revenus du Pea ne sont, par contre, pas exonérés des différents prélèvements sociaux (CSG, CRDS). Ces derniers sont soumis à une taxation de 17,20 %.

Comme on le voit, le Pea est un bon moyen de commencer en bourse, surtout lorsqu’on se demande quel support de placement choisir. Cependant, il possède certaines limitations qui font que l’on peut s’orienter vers d’autres types de supports d’investissement en fonction de sa propre situation :

– D’une part il est limité à un plafond de versement de 150 000 €. Attention, il s’agit bien de la somme que vous pouvez verser dessus et non de la somme maximale de votre plan d’épargne en action. En effet, les plus values et les dividendes et, bien sur, la simple valorisation de votre portefeuille peuvent amener un dépassement de ces 150 000 €.

– D’autre part, en terme d’investissement vous serez limité à la zone euro. Donc pas d’entreprises américaines, asiatiques ou autres. Cependant il est tout à fait possible d’avoir de très beaux portefeuilles de titres malgré cette contrainte.

Commencer en bourse : quel support de placement choisir ?

Maintenant que nous avons vue les supports de placement les plus courant, vient le moment de choisir l’un d’entre eux… ou plusieurs d’entre eux. Bien évidemment, il est difficile de vous donner une véritable méthode de choix tant sont différentes les situations de chaque investisseur.

Cependant si vous vous posez la question par rapport au taux de rémunération de chacun d’entre eux, la réponse est à évacuer de suite : ce n’est pas le support de placement qui va déterminer votre rendement mais les actifs et donc les produits financiers que vous allez acheter qui vont le détermine .

Par contre, ce même rendement va être influencé par votre propre fiscalité et l’imposition qui en découle. Là, l’objectif est donc de choisir le ou les supports qui seront les plus avantageux pour vous.

Par exemple, si vous êtes faiblement ou pas imposés et que votre objectif est avant tout d’obtenir des dividendes, vous pourriez vous orienter vers le Compte titres classique. En effet, les gains provenant des dividendes peuvent être inclus dans votre impôts sur le revenu.

Mais si vous ne voulez pas vous prendre la tête à calculer tout ça, ou si vous avez des doutes, optez alors pour l’assurance-vie ou le Pea. Tant que les sommes investit restent dans ces supports, vous n’aurez rien à gérer. Vous pourrez vous préoccuper de votre fiscalité au moment de retirer les fonds.

Tout dépend également de l’objectif de vos investissements : achat de la résidence principale, recherche de l’indépendance financière, préparation de votre départ à la retraite, etc. La aussi, tout se joue sur la temporalité lié à votre objectif. L’assurance-vie et le Pea peuvent être utilisé pour du long terme et le compte-titre pour du moyen terme.

Dernière piste pour déterminer le support sur lequel vous allez investir : votre envie d’être plus ou moins actif sur les marchés financiers. Un Pea ou un compte-titres vous demandera toujours plus de compétences et d’engagement qu’une assurance-vie où tout sera automatisé.

Mon cas et les supports d’investissements que j’utilise

Vous l’avez compris, j’ai délaissé, depuis près de 5 ans, l’épargne classique. J’en ai terminé avec les comptes-épargne qui ne rapporte rien et autres Livret de développement durable qui ne faisaient gagner de l’argent qu’à ma banque.

A l’heure actuelle, à peine me reste t-il un Livret A qui me sert à « stocker » mon épargne de précaution, et un plan d’ épargne-logement du fait de son antériorité qui me permet de bénéficier d’un taux avantageux.

Pour le reste, l’ensemble de ma capitalisation d’économie et d’épargne est réparti sur les trois supports principaux : assurance-vie, plan d’épargne en action et compte-titres.

L’assurance vie est détenue chez Fortuneo (Mon code de parrainage est le 12762552, si vous êtes intéressé par un bonus à l’ouverture de150 € ) sur un ensemble de fonds soigneusement choisi qui ont eu, cette année, une performance de près de 13 % malgré la crise sanitaire. J’écrirai un article prochainement la dessus.

Le Pea est également détenu chez Fortuneo (Le code de parrainage 12762552 y est également valable) et affiche, actuellement une belle performance de plus de 12 %.

– Le compte titres est détenu, à ce jour, chez Degiro qui offre les frais de courtage les plus réduit du marchés sur un très grand nombre de place boursière. Comme je suis en transformation de ma stratégie boursière, il a affiché, cette année, une performance de « seulement » 8 %.

Et pour vous alors quel support de placement choisir ?

Si vous avez parcouru cet article en entier, vous avez appris plusieurs choses. Vous savez désormais que l’épargne salariale est détruite peu à peu par le système néo-libéral. L’épargne classique ne se porte pas mieux et tout ce qui est Épargne-entreprise n’a pas grand intérêt.

Si vous désirez faire travailler véritablement votre argent, il vous faut désormais opter pour des actifs qui vous rapportent plus. Et afin d’acheter ces actifs, les bons outils sont nécessaires.D’où l’importance de savoir quel support de placement choisir. Avec l’assurance-vie, le Pea et le compte-titres, vous avez de quoi faire afin que toutes les sommes versées aient un résultat maximisé en termes de gains.

Maintenant c’est à vous de passer à l’action. En fonction de votre stratégie orientez-vous vers l’un ou l’autre de ces différents supports d’investissements. Ouvrez un compte et faite un premier virement. Même si vous n’achetez pas d’actif aujourd’hui, les liquidités versées ne seront pas perdues. Elles seront la base de vos futurs investissements et, je l’espère pour vous, de votre liberté financière.

Cet article vous permettant de savoir quel support de placement choisir vous a intéressé ? Vous pensez qu’il est à compléter ? Dites-le dans les commentaires afin de nous aider à améliorer le contenu. Partagez-le également sur les réseaux sociaux pour accroitre la visibilité de 1,2,3… Richesse.

3 comments
    1. 123...Richesse

      Bonjour Valentine.
      Question très intéressante.

      En fait, il n’y a pas de somme minimum pour investir, car cela va dépendre de nombreux facteurs. Par exemple, les frais de transactions vont être un élément important. Comme ces derniers dépendent du courtier, la « somme minimum » d’investissement sera directement liée à ces frais à lui. Ensuite, il y a les produits financiers sur lesquelles vous aller investir. Là aussi les frais seront différents entre un ETF, une action française, une action sur le marché US ou autres…

      Les résultats attendus vont avoir un impact sur la somme à investir. de même que le niveau de prix de l’action. Par exemple, il existe des sociétés où le cours se situe aux alentours de 30 € et d’autres ou l’action est à 700€. De ce fait en fonction de votre budget d’investissement vous aurez accès à l’une ou à l’autre.

      Du coup, le courtier va encore avoir une importance car certains autorisent l’achat de fraction d’actions. Dans ce cas, même avec 100 € par mois vous pouvez acheter des « morceaux » d’actions qui en valent 700.

      Bref, la réponse dépend de nombreux paramètres. Mais globalement, grâce au courtier en ligne, l’accès à la bourse c’est démocratisé et il est possible d’investir en bourse avec un budget de 100€ par mois ! Mais si les bons choix ne sont pas fait au départ, cela risque d’être contre-productif.

      Je vais donc m’atteler à la tache et préparer un article complet là dessus. Dès qu’il sera terminé et mis en ligne je mettrais le lien en réponse à votre commentaire.

      En attendant, suivez l’actualité du site 😉

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