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COMMENT FAIRE UN PLAN D’ACTION FINANCIER [1/2]

Comment faire un plan d'action d'indépendance financière. Un ordinateur, un blo note, du café...

Dans les articles précédents sur le plan d’action financier personnel , nous avions vu la méthodologie permettant de créer VOTRE stratégie d’indépendance financière – ou de tout autre projet lié à l’épargne ou l’investissement – , de l’objectif à sa réalisation. Mais un modèle étant toujours plus parlant que milles explications, voici la mise en pratique de ces deux articles au travers d’un cas vous permettant de voir concrètement comment faire un plan d’action. Voyons donc ensemble un exemple de plan d’action financier dont vous pourrez vous inspirer…

COMMENT FAIRE UN PLAN D’ACTION DE LIBERTÉ FINANCIÈRE AVEC UN EXEMPLE PAS À PAS [TUTORIEL 1/2]

Au départ, je n’avais pas prévu d’écrire cet article. Puis après avoir publié la série sur la méthode pour réaliser un plan d’action, j’ai réalisé que fournir un exemple pratique permettrait de mieux comprendre l’importance de cette phase.

Nous allons donc reprendre la méthode des deux précédentes publications au travers d’un objectif parlant et ainsi voir concrètement comment faire un plan d’action pour un projet financier précis.

Attention cependant : cet exemple de plan financier personnel est avant tout un exercice. Donc inutile de faire des commentaires sur « ce n’est pas réalisable », « la méthode n’est pas viable » ou autres remarques sur le contenu des étapes.

N’oubliez pas que, d’une part, un plan d’actions évolue avec le temps et avec l’expérience que l’on acquiert. Il doit donc être réajusté en permanence en fonction de votre propre évolution et votre propre apprentissage.

D’autre part, l’idée est, par le biais de cet exemple et de ses imperfections, de vous permettre de mettre en pratique la « théorie » expliquée dans les articles précédents !

Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite d’ailleurs à lire ces fameux articles sur le plan d’action fina :

Créer sa stratégie de liberté financière : de l’idée à l’objectif ;

Établir un plan financier personnel : des étapes aux sous-objectifs.

Ils seront nécessaires à la compréhension de ce qui suit.

C’est fait ? Très bien alors commençons.



Quel sont les paramètres d’un plan d’action ?

Dans les faits, fabriquer un plan d’action passe par trois grandes phases essentielles :

1 – terminer un objectif. L’objectif permettra d’établir le point d’arrivée de notre projet. Il répond à la question « Dans quel but je fais ça ? ».

2 – Définir des étapes essentielles. C’est la partie stratégique de notre modèle. Elle établit les grands moments du projet et se base sur des interrogations du type « Comment je vais faire ? ».

3 – Établir des sous-objectifs et des actions concrètes à effectuer. Cette phase concerne directement la partie opérationnelle et répond directement aux questions de type « Qu’est-ce que je dois faire ? ».

N’oubliez pas que votre plan financier personnel doit ressembler un peu à une recette de cuisine à suivre, ou une notice Ikéa… mais en plus compréhensible !

Commençons donc par notre objectif.

1- Choisir son objectif opérationnel

La détermination d’un objectif opérationnel précis est déterminante pour le succès de votre plan financier.

Pour établir un plan financier réalisable il faut donc débuter par le choix d’un objectif.

Dans la plupart des tutoriels vous permettant de déterminer votre objectif, on le réduit à l’acronyme S.M.A.R.T. : Spécifique ; Mesurable ; Atteignable ; Réaliste ; limité dans le Temps.

Pour autant, avec la méthode 1,2,3… Richesse spécifique à l’investissement, nous nous écartons légèrement de ce modèle sans pour autant le renier. Dans ce cadre, j’ai décidé de prendre comme objectif de « passer de 0 à 100 000 € de patrimoine financier».

Il correspond aux critères nécessaires permettant de le rendre opérationnel :

– Il doit plaire. A priori c’est le cas 😉

– Il est positif. Il s’agit ici d’une somme à obtenir et non d’une situation que l’on souhaite éviter.

– Il est en accord avec l’éthique personnelle. En effet, obtenir 100 000 € ne me dérange pas… tant que c’est de manière légale bien sûr et en toute honnêteté. Il n’est donc pas question de le faire au détriment d’autres personnes.

– Il est simple, clair et même mesurable puisqu’il s’agit d’une somme d’argent à obtenir.

– Il est ambitieux, 100 000 € étant une somme relativement importante à obtenir mais réaliste. En d’autres termes c’est un objectif tout à fait faisable. Dans l’absolu, il « suffirait » de mettre à peut près 400 € de côté par mois durant 20 ans pour obtenir cette somme.

Certains me diront qu’il n’est peut-être pas à la portée de tout le monde de pouvoir mettre 400 € en épargne tous les mois. Et je répondrais que cela dépend du budget de chacun… et de la façon de gérer votre argent ! Mais l’exemple est là pour montrer que c’est de l’ordre du possible et que la somme n’est pas si extravagante.

La première phase du travail étant accomplie, passons donc aux étapes suivantes.

2 – Les étapes stratégiques

Dans cette phase, pour rappel, il s’agit de segmenter notre objectif final en plusieurs « grands objectifs » stratégiques qui nous permettront d’avoir une vue et une direction d’ensemble sur le projet.

Evidemment, le plus facile serait de créer des étapes avec des montants d’épargne à atteindre (par exemple Etape 1 : 10 000 € ; Etape 2 : 20 000 € […] Etape 5 : 50 000 €…), mais ce découpage ne nous aiderait pas à envisager des actions à entreprendre.

De plus, pour les besoins de notre exemple, l’idée est de trouver quelque chose qui permette d’avoir des routes possibles variées. Diversifier étant une base incontournable pour obtenir des rendements important, il nous faut donc quelque chose de plus opérationnel et de plus composite.

Parallèlement, le choix du nombre d’étapes est arbitraire. Il pourrait y en avoir 5 ou… 50. Ce point peut également évoluer avec le temps : il est tout à fait possible de commencer sur la base de 5 étapes puis finalement d’en ajouter d’autres par la suite… si elles semblent nécessaires ! Comprendre comment faire un plan d’action c’est également admettre que ce dernier doit rester un outil modulable et malléable.

Passons donc au cheminement intellectuel nous permettant d’obtenir un plan d’action personnel en 10 étapes.

Une première piste ?

La première piste pour « obtenir 100 000 € » serait d’épargner une partie de la somme.

Après une petite réflexion, cette première piste se scinde naturellement en deux autres étroitement liées :

– d’une part une somme de base à atteindre comme « mise de fond » , disons 10 000 € ;

– d’autre part la mise en place d’un montant mensuel à épargner.

Par ce simple constat, nous obtenons donc une étape stratégique – l’épargne mensuelle – de notre exemple de plan d’action avec son propre sous-objectif – une somme à atteindre – .

Mais pour épargner sereinement, il nous faut d’abord avoir une réelle capacité d’épargne , c’est à dire une somme à peu près fixe qui sera mise de coté chaque mois, donc régulièrement, sans nous mettre en difficulté financière.

Et comme pour cela, il faut d’abord connaître et gérer son propre budget, nous allons donc ajouter une phase visant à mettre de l’ordre dans ses propres finances !

Notre plan se développe désormais ainsi :

PLAN D’ACTION POUR CONSTITUER UN PATRIMOINE DE 100 000 €

Objectif général : passer de 0 à 100 000 €

– Etape 1 : Réaliser un état des lieux du budget personnel.

Sous-Objectif : Maximiser les finances personnelles et dégager un surplus.

– Etape 2 : Mise en place d’une épargne mensuelle.

Sous-Objectif : mettre de coté 10 000 € en épargne.

Objectif final : 100 000 € de liquidités.

Comme vous pouvez le constater, même si nous n’en sommes qu’aux prémisses de cet exemple d’un plan d’action , cela avance plutôt bien. A ce stade nous savons déjà où nous allons et nous avons deux grandes étapes de notre plan avec, pour chacune, leur propre objectif.

Pas mal pour un début ! On continue ?

Le choix d’un type d’investissement

Même si nous avons le début de notre plan, il nous reste encore à voir dans quel direction orienter nos efforts pour gagner de l’argent et atteindre l’objectif fixé.

Après quelques recherches sur Internet, le choix se porte sur l’investissement immobilier locatif qui semble permettre d’obtenir une rentabilité et des rendements à la fois importants et rapides.

Nous avons donc une nouvelle étape (la troisième) à notre plan : « investir dans l’immobilier ».

Je m’excuse par avance auprès des lecteurs qui seraient spécialistes de l’investissement immobilier si le plan présenté ici ne vous paraît pas réaliste. Encore une fois l’exercice sert avant tout pour comprendre comment faire un plan d’action financier personnel.

Cependant, cela reste assez vaste. Mais cette imperfection peut aussi être intégrée à notre plan d’investissement !

Se former…

L’immobilier – notamment lorsqu’on cherche à obtenir des revenus locatifs étant un domaine complexe, il va donc falloir se former sur le sujet. Ne serait-ce que pour apprendre concrètement comment se passe ce type d’investissement.

Nous pouvons donc ajouter à notre plan d’action une étape de formation à ce type d’investissement.

Et comme sur 1,2,3… Richesse il y a un fabuleux article présentant les 8 phases d’un projet d’achat immobilier, nous pourrons ajouter en guise de sous-objectif de lire cet article absolument indispensable…

Comment ? C’est de l’auto-promotion ? Heu… bein, oui 😉

Une échelle de difficultés

À ce stade, si nous voulons avoir une évolution progressive allant de paire avec une auto-formation, il serait utile de mettre en place une sorte d’échelle de valeur de difficultés dans les investissement immobiliers.

Après une courte réflexion et la lecture de différentes sources d’informations, peut-être serait-il possible de créer cette échelle en fonction de la surface d’investissement nécessaire à un achat.

En d’autres termes, l’idée serait alors que chaque achat immobilier soit, globalement, plus exigeant financièrement que le précédent. De cette façon, les revenus fonciers pour chaque bien, ainsi que la plus-value possible lors d’une éventuelle revente seraient de plus en plus important.

Ainsi, nous pourrions faire successivement l’acquisition :

1- De places de parking.

2 – De plusieurs studios.

3 – D’un ou plusieurs appartements.

4 – Pourquoi pas d’un lot d’appartements ou d’un immeuble.

Ainsi, après avoir compris et réalisé plusieurs achats de places de parking ne demandant pas un capital trop important, nous pourrions passer à l’acquisition d’un studio, plus rentable.

Et ainsi de suite jusqu’à aboutir à une expertise et une connaissance du domaine suffisante pour envisager des investissements fonciers plus conséquent. Chaque action de notre plan d’action financier découle, de cette manière, de la précédente.

Tout ceci reste évidemment très subjectif mais à, au moins, l’avantage de nous créer des étapes graduées dans l’élaboration de notre plan d’action. Ainsi, chaque action ne demandera qu’un effort supplémentaire minime par rapport à la précédente.

Montant de gain

Une suite logique de la réflexion précédente serait de se donner un montant de cash-flow mensuel à atteindre.

Ce dernier représente globalement l’argent gagné sur l’investissement une fois tous les crédits et frais payés et remboursés. En d’autres termes c’est le rendement net de votre investissement.

De ce fait, pour chaque étape stratégique de notre plan d’action , nous pouvons nous donner en guise de sous-objectif à atteindre le montant de rendement locatif net que nous souhaitons atteindre.

Pour chaque type d’investissement, il nous faudra alors renouveler l’opération autant de fois que nécessaire afin d’obtenir ces gains. Les sommes ainsi obtenues seront ensuite mise de coté afin de servir de mise de départ pour l’achat des futurs biens locatifs.



Notre modèle de plan d’action stratégique

Comme vous avez pu le constater, chaque étape du plan se doit d’avoir une sorte de difficulté supplémentaire. Mais comme chacune des étapes nous permet d’acquérir soit des compétences supplémentaires, soit de l’expérience en plus, l’effort à réaliser reste toujours le plus faible possible.

Dans le même temps, si cela est possible, chaque objectif local – les sous-objectifs – peuvent servir de marche pied permettant d’ atteindre le sous-objectif suivant.

On reste donc dans un système de progression graduel. Pensez cela un peu comme pour les jeux vidéos : chaque phase du jeu offre au joueur un challenge plus important mais également des récompenses plus fortes. Récompenses qui lui permettront d’améliorer ses propres capacités et ainsi l’aider à surmonter les obstacles suivants.

Arrivé à ce point, il ne nous reste plus qu’à mettre les éléments dans un ordre logique afin d’obtenir notre plan d’actions financier global :

Ce qui donne :

– Etape 1 : Maximiser le budget personnel.

– Etape 2 : Mise en place d’une épargne mensuelle.

– Etape 3 : Formation dans le domaine de l’immobilier locatif.

– Etape 4 : Atteindre une première somme servant d’apport.

– Etape 5 : Premier investissement locatif simple : parking.

– Etape 6 : Atteindre une deuxième somme servant d’apport.

– Etape 7 : Deuxième investissement locatif : studio.

– Etape 8 : Renouveler l’opération sur un appartement.

– Etape 9 : Renouveler l’opération avec un lot d’appartements.

– Etape 10 : Epargner systématiquement le cash-flow des loyers jusqu’à obtenir les 100 000 €.

A ce stade, il nous reste encore pas mal de choses à définir mais le squelette de notre projet d’investissement foncier est déjà bien avancé : nous savons d’où nous partons ; vers quoi nous nous dirigeons et les grandes étapes par lesquelles nous allons passer.

En prime, nous avons déjà quelques sous-objectifs… que nous détaillerons plus tard.

Comment faire un plan d’action

Ce plan, sans doute imparfait, a nécessité seulement quelques heures de travail (d’où ses défauts). Mais pourrait sans doute servir de base pour un véritable projet de création d’un véritable patrimoine immobilier. Par la suite, il pourrait être modifié, changé ou même complètement remanié par de nouvelles informations.

N’oubliez pas :

Avoir un plan, même imparfait, est toujours mieux que d’avancer au hasard.

Comme vous le voyez, apprendre comment faire un plan d’action opérationnel n’a rien de bien sorcier. Cela demande juste un peu de recherche, de réflexion puis de logique.

Il aurait été tout à fait possible de parvenir au même résultat en se posant des questions sur les obstacles et sur ce qu’il nous manquerait afin que le projet aboutisse.

Vous pourriez ainsi faire une liste à partir des questions suivantes : quel est l’objectif à atteindre ? Quels sont les obstacles à surmonter pour l’atteindre ? Et qu’est-ce qui manque pour atteindre l’objectif ? Chaque manque ou obstacle devient un nouvel objectif à atteindre et donc une étape en direction de l’objectif général.

De la même façon, dans ce plan, nous n’avons pas abordé la question de certain montage, comme celui d’une Scpi , les phases de recherches des locataires . Ces dernières pourraient être implémentées dans des étapes spécifiques ou comme sous-objectifs de certaines phases.

De la même façon la question de la fiscalité et de certains dispositif offrant des avantages fiscaux pourraient être ajoutés dans notre plan d’action financier. En fait, chaque nouveaux domaines se doivent de pouvoir être ajoutés à votre planification.

Dans le prochain article nous irons plus loin pour établir un plan financier encore plus précis – toujours pour le même exemple – afin de créer les phases intermédiaires de chaque étape. Nous apprendrons, également, à créer une liste d’actions concrètes visant à réaliser notre objectif final.

En attendant, commencez à travailler sur votre propre plan d’action…

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