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COMMENT NÉGOCIER SON SALAIRE (2/2)

Negocier son salaire. Des billets de banque tendue à quelqu'un.

Si vous désirez travailler autant tout en gagnant plus, négocier son salaire est le passage obligé pour arriver à vos fins. Alors que nous avions vue, dans la première partie « comment demander une augmentation de salaire », quand demander cette augmentation, et comment la justifier – c’est à dire la réflexion en amont de votre demande – ici nous nous attarderons sur l’aspect pratique de votre négociation. A qui demander ; combien demander ; quoi dire… Bref, concrètement comment faire le jour de votre demande d’augmentation.

NÉGOCIER SON SALAIRE :

TRAVAILLEZ AUTANT MAIS GAGNEZ PLUS !

Négocier son salaire est un devoir… VOTRE devoir ! Du moins si vous désirez gagner plus d’argent, être payé à votre juste valeur et… que votre travail soit respecté. En effet, et étrangement, ce n’est pas forcement la qualité de votre travail qu’on remarquera mais plutôt la valeur qu’il a. Et l’un des facteurs les plus importants de cette valeur est bien souvent le montant de votre salaire. Savoir comment et quand renégocier son salaire est donc d’une importance capital dans l’environnement salariés. Mais, concrètement, comment négocier son salaire ? Après avoir vue la préparation en amont de la demande, attachons nous cette fois-ci au déroulement de celle ci. Nous verrons, ainsi, successivement à qui faire la demande, comment annoncer une augmentation de salaire, combien demander et, bien sur comment l’argumenter au cours de la négociation. En guise de bonus, nous verrons également quelles sont les alternatives à une revalorisation de votre revenue salarial. Mais avant toutes choses voyons d’abord pourquoi vous devez vraiment, vraiment, vraiment (j’insiste) demander une augmentation de salaire.



Pourquoi demander une augmentation de salaire : des idées préconçues

Dans nos sociétés – où l’on nous rabat les oreilles sur le fait que le taux de chômage est des plus important – avoir un travail semble presque être réservé à quelques rares privilégiés qui, par on ne sait quel mystère aurait réussi à accéder au graal ! Dans ce cadre, négocier son salaire et donc demander une augmentation semble être un risque que prend le salarié et qui pourrait bien lui couter son poste.

Peut être est- il bon de remettre les pendules à l’heure vis-à-vis de deux éléments qui donnent lieu à de fortes idées préconçues. La première sur le chômage, la seconde sur la « facilité » de vous remplacer.

Taux de chômage et négociation de salaire

Le chômage  est un phénomène complexe, très complexe. A l’heure actuelle, la France compte, à peu près, 5 million six cent mille chômeurs. Pour une population de plus de 67 millions de personnes. Soit un taux de chômage d’un peu plus de 8 %… Enorme nous dit-on. Et même si les politiques font varier ce taux en enlevant ou ajoutant des catégories de personnes en fonction de ce qu’ils souhaitent montrer, on le compare souvent avec la grande période de « plein emploi » qui s’est terminée avec le choc pétrolier au milieu des années 1970 et qui à vue exploser le nombre de sans emploi. Mais d’abord, qu’est ce que le « plein emploi ». Contrairement à ce qu’on pense, il ne s’agit pas d’un taux de chômage à 0 %. Plusieurs économiste se sont déjà penchés sur la question est l’on considère aujourd’hui qu’il s’agit d’un taux de chômage situé entre 2,5 et 4 %. Ce niveau de chômage était d’ailleurs celui des années 1975-1976 en France.

« Ah, quand même, on est au double aujourd’hui ! », me direz-vous ?

Oui, c’est vrai… mais on oublie un petit détail ! Oh, pas grand-chose juste…une partie de la population !

Le fait est que dans les années 1970, très peu de femmes avaient un emploi. A cette époque, nous étions encore dans une société qui était caractérisée par la prépondérance des hommes dans tous les emplois salariés. Le modèle, pour la femme était en général, celui de la « femme au foyer », elles n’étaient donc pas comptabilisées dans le taux de chômage ! Et comme elles représentaient a peu près la moitié de la population, autant dire que le taux de chômage était ainsi divisé par deux. En d’autres termes en rajoutant les femmes dans le calcul, le taux de chômage en France dans les années 70 est à peu près le même que celui d’aujourd’hui !

Qu’est ce que cela signifie ? Et bien que nous sommes quasiment en situation de plein emploi en France malgré ce que les politiques nous disent. Le chômage est un tissu rouge agité devant le nez des salariés pour créer une peur : celle de ne plus avoir de travail. Attention ! Je ne dis pas, comme certains politiques qu’il suffit de « traverser la rue pour trouver du travail »… Loin de là. Je dis simplement que la peur de perdre son travail amène la majorité des salariés à accepter les « compromis » qu’on leur propose en terme de salaire et de conditions de travail. Les peurs du « renvoie » et du chômage font que la plupart des salariés (vous, moi le voisin…) nous ne demanderons pas d’augmentation. Pourquoi négocier son salaire, si on risque de nous le reprocher et s’il est considéré comme une « faute » pouvant vous couter votre emploi ?

Vous remplacer coûte cher

Car oui, c’est une réalité : pour un employeur vous remplacer lui coûte cher et même excessivement cher. Et c’est bien la seconde idée préconçue. Avec les multiples peurs qui sont distillées autant par les politiques que par les organisations patronales, les salariés ont l’impression de ne plus représenter grand-chose, de n’avoir aucune valeur et d’être très facilement remplaçable. Le vrai problème n’est pas le travail mais lemploi . Au delà des salaire net, salaire brut, salaire imposable vis-à-vis de votre employeur négocier son salaire, c’est aussi lui faire prendre conscience de tout ce qu’il a à perdre… en VOUS perdant.

En effet, pour vous trouver un remplaçant votre employeur devra effectuer un certains nombre de démarches tant en interne qu’en externe : réaliser une fiche de poste, publier ses annonces, trier les profils qui se présentent, faire passer des entretiens à ceux qui ont été sélectionnés, former celui ou celle qui aura été choisis, attendre puis vérifier si la personne sélectionnée est finalement à la hauteur de la tache. Et si la personne qui vous remplace ne fait finalement pas l’affaire, votre employeur devra alors recommencer le processus.

Et ce processus est à la fois long et couteux. Or VOUS, vous êtes déjà pleinement opérationnel. Vous êtes donc un avantage décisif pour votre employeur… et il le sait ! Alors pourquoi hésiter ?

Augmentation de salaire combien demander ?

Négocier son salaire passe forcement par cette question : de combien voulez-vous que votre salaire augmente ? En d’autres termes de combien voulez vous que votre revenu soit valorisé. Or, en estimer le montant est loin d’être facile, tant il y a de facteurs à prendre en compte. Alors voyons cela étape par étape :

1 – D’abord il est évident que vous souhaitez gagner plus d’argent par mois, donc pour négocier son salaire, mieux vaut savoir si l’on parle en net, net imposable ou brut. Le mieux est de discuter en « salaire net », ce qui vous permettra, sans faire de calcul, de connaître combien vous aurez en plus par mois. Etablissez cet élément dès le début de la négociation et tenez-vous y. Au cas ou, avant l’entretien et lorsque vous aurez déterminé le montant que vous souhaitez obtenir, calculez ce que cela donne en net imposable puis en brut. Ainsi vous serez moins désorienté si votre interlocuteur change de montant ou de catégorie de salaire.

2 – Tenez compte de l’inflation ! En d’autres termes, votre augmentation ne doit pas être inférieure au taux d’inflation annuel, sinon quoi, dans l’absolue, vous perdriez de l’argent. Calculez donc le montant minimum que vous devez obtenir au cas ou vos prétentions seraient revue à la baisse par votre interlocuteur. En dernier recours, le taux d’inflation peut être un argument en soi. Si vous n’avez pas demandé ou obtenu d’augmentation depuis plusieurs années, faites le calcul sur la base de chaque taux d’inflation annuel. Cela vous donnera une bonne base de montant minimum.

3 – Comparez votre salaire avec ceux qui occupent la même fonction ou le même poste que vous. Si vous êtes à la traine demandez une revalorisation sur la base de l’égalité professionnelle : en France, deux personnes ayant le même emploi dans une structure doivent avoir la même rémunération. Au pire, si votre poste est unique, avant d’aller négocier votre salaire, comparez le à la moyenne du marché. En fonction, cela vous permettra d’estimer pour votre augmentation de salaire combien vous pouvez demander.

4 – De façon générale, négocier une augmentation de 10 à 20 % en plus par rapport à votre salaire actuel est raisonnable. Cependant se chiffre doit être cohérent avec les éléments précédents tout en restant réaliste. Si dans votre entreprise les augmentations ne dépassent pas les 10 %, il n’est pas forcement utile de demander plus.

5 – Renseignez -vous auprès de vos collègues qui ont obtenu une augmentation. L’idée n’est pas de comparer votre salaire au leur mais d’obtenir deux informations importantes : de combien a été, en pourcentage, l’augmentation et s’il y a eu négociation sur le montant demandé par le salarié. Cela vous permettra d’ajuster votre chiffre en fonction. Ainsi, si vous apprenez qu’une demande de 15 % de plus passe sans discuter le bout de gras… prenez cette base.

6 – Ne donner pas un chiffre rond ! Un chiffre précis oui, mais pas rond. En effet, ce type de résultat ne donne pas l’impression qu’il résulte d’un calcul précis de votre part. Il fait donc amateur. Par ailleurs, un chiffre précis vous permettra de motiver votre demande car il résulte de besoins calculés dont vous pourrez fournir les éléments lors d’une discussion. Mais ATTENTION votre chiffre ne doit pas être trop précis non plus. Annoncer une demande d’augmentation de 275 € 89 cts paraîtra étrange voir suspicieux. Vous ne vous poseriez pas des questions pour une voiture coutant 9 962 € 28 ? D’ailleurs rien ne vous empêche de vous inspirer du prix de biens de la même tranche de montant que celui de votre demande d’augmentation. En effet, les services commerciaux savent choisir des chiffres qui rassurent ! Faites de même.

7 – Eventuellement, si la « culture » de la structure qui vous emploi s’y prête, vous pouvez également envisager une augmentation de salaire progressive sur six mois, voir un an.

Dans tous les cas notez toutes ces options, y compris le jour de l’entretien ! De cette façon vous aurez un écrit de tout ce qui aura été dit et validé. Cependant, n’oubliez pas qu’à la question «  pour une augmentation de salaire combien en moyenne peut on demander ? » évidemment la réponse est multiple et demande une analyse en amont.

A qui demander une augmentation de salaire ?

Négocier son salaire ne se fait pas auprès de n’importe qui. Alors à qui s’adresser pour demander une augmentation ? Il est évident que tout dépend de la taille et du type de structure dans laquelle vous travaillez. Mais globalement vous avez trois grands interlocuteurs possibles :

– Votre patron, dans le cas d’une très petite structure.

– Votre supérieur hiérarchique pour une taille un peu plus importante.

– Les services des ressources humaines pour les plus grosses organisations.

Le plus simple est parfois de poser la question (éventuellement) aux ressources humaines) de votre structure pour savoir qui gère les négociations de salaire. Dès que vous avez cet information, vous saurez, évidemment, avec qui négocier votre salaire. Pour autant les choses ne sont pas si simple.

En effet, pour les entreprises possédant un service des ressources humaines, ce n’est pas forcement ce service qui se charge des demandes d’augmentation salariale. Il serait dommage de faire une demande de réévaluation de salaire à une personne non décisionnaire. De ce fait, le mieux est d’abord, et avant d’entamer votre démarche, de poser la question à votre supérieur hiérarchique.

En effet, c’est lui qui est votre responsable direct, il est donc normal de lui parler en premier lieu de votre initiative, au risque de donner l’impression de le court-circuiter, ce qui pourrait être très mal vue… de sa part évidemment mais également de votre direction. De plus, si vos rapports sont bon, en plus de son avis, il pourra même appuyer votre demande ce qui vous fournira un atout supplémentaire à votre jeu. Si vos rapports sont moins bon, malheureusement vous devrez quand même passer par lui au risque de détériorer encore plus vos relations.

S’il vous renvoi au ressources humaines sans avoir eu d’entretien avec vous c’est soit qu’il fait mal son travail, soit c’est très mauvais signe. Mais là, tout dépend vraiment du mode de fonctionnement de votre entreprise. Si par contre , il vous renvoi aux ressources humaines après avoir eu un entretien avec vous c’est.. tout simplement qu’il ne gère pas lui-même les augmentations de salaire.

Pour résumer et pour des structures possédant plusieurs niveaux hiérarchiques, pour négocier votre salaire, vous devez passer d’abord par votre supérieur hiérarchique, qui soit prendra la décision, si cela fait partie de ses attributions, soit vous renverra au service ou à la personne compétente.

Comment demander une augmentation

Avant de négocier son salaire, il va falloir demander un rendez-vous soit à votre patron, soit à votre supérieur hiérarchique, soit au service ou à la personne qui est décisionnaire sur les augmentations de salaire. Le mieux est donc d’expliquer qu’il s’agit de quelque chose de confidentiel mais pas forcement urgent. L’objectif est d’obtenir un vrai rendez-vous . C’est à dire un moment calme ou vous pourrez discuter en prenant le temps et pas de trois mots au sortir d’une réunion ou au détour d’un couloir. Donc si on vous propose 10 ou 20 minutes dans un trou de l’agenda… reportez le rendez-vous ultérieurement.

Et surtout, surtout n’expliquez pas en amont qu’il s’agit d’une demande d’augmentation, vous grilleriez vos cartouches avant d’aborder la « compétition ».

Le rendez-vous : Comment justifier une augmentation de salaire

Avant la rencontre : préparer la demande d’augmentation de salaire

Pour bien négocier son salaire, le mieux est quand même de se préparer à l’avance. Quelques jours avant le rendez-vous, reprenez l’ensemble de vos arguments, les raisons de votre demande, le montant de l’augmentation. Imaginez, comment ça pourrait se passer, les arguments que l’on pourrait vous opposer, ou les réactions de votre interlocuteur. Et si vous avez la possibilités « jouez » la scène avec quelqu’un qui fera votre supérieur. Ce type d’exercice n’a pas pour but de vous permettre de tout prévoir à l’avance ou de vous retrouver avec un speech que vous réciteriez. Non, l’objectif est seulement de vous amener à être le plus sur et le plus à l’aise possible le jour de l’entretien. Cet assurance jouera en votre faveur.

JOUR J : comment argumenter une augmentation de salaire

Le jour même, pas la peine de vous mettre sur votre 31. Conservez votre look habituel mais veillez juste à être soigné tout en restant naturel. Ayez le sourire et regardez votre interlocuteur dans les yeux.

Ensuite essayez d’être bref, clair et concis. Vous pouvez également ponctuez vos éléments par des faits ou des anecdotes qui pourront imager les situations où vous avez eu de bon résultats. Soyez et rester positif y compris pour parler des périodes qui ont pu être difficile mais qui ont été couronné de succès. Ce qui doit ressortir c’est que vous avez remporté le challenge. Pour négocier votre salaire il vous faudra donner des preuves de votre valeur. Cette valeur proviendra certainement de situation critique pour vous, votre service et peut être même l’entreprise… donc de « mauvais souvenirs ». Or il faut que la rencontre avec votre supérieur soit agréable pour lui. Inutile donc de s’appesantir sur le fait que la situation que vous décrivez était dur, terrible, etc. Si la personne la vécu, elle le sait.

De la même façon, ne dénigrez pas vos collègues et n’établissez pas de comparaisons (hormis s’il s’agit d’une revalorisation sur la base d’égalité professionnelle). Inutile non plus de vous lamenter (la vie est dure pour tout le monde !) et n’utilisez aucun arguments personnelles : si vous avez des problèmes a payer le crédit de votre maison, cela n’intéresse pas votre interlocuteur, ni même la structure qui vous emploie car ce sont vos problèmes à vous.

Une fois vos arguments déployés, il est temps de conclure : demander votre augmentation de salaire ! Mais si vous vous êtes bien préparé en amont, tout devrait couler de source et il est possible qu’on vous fasse directement une proposition. Cependant, dans la mesure du possible attendez qu’on vous avance un chiffre. En négociation celui qui donne le premier chiffre donne une indication de sa fourchette de négociation. Cela dit, il ne s’agit pas ici d’une discussion de marchand de tapis. De ce cas si l’on vous demande… répondez. En fonction de ce qui vous sera ensuite dit vous pourrez argumenter ou re-chiffrer votre demande.

Après : comment se faire augmenter son salaire

Il est fort probable qu’on ne vous donnera pas la réponse à votre demande d’augmentation immédiatement. Dans ce cas actez et fixez une date d’échéance et un nouveau rendez-vous. Cela fait partie aussi du « travail » pour négocier son salaire. Si vous ne le faites pas la décision sera repoussée et sans doute oubliée.

Et faites en sorte que ce deuxième rendez-vous soit également un vrai deuxième rendez-vous (et pas qu’on vous annonce une réponse négative à la va vite). En effet, si la réponse est positive il faudra voir à partir de quand l’augmentation prendra effet, si vous avez des démarches à accomplir, etc. si elle est négative, il est important, pour vous, que votre interlocuteur motive son refus. Vous devez considérez ce deuxième rendez-vous comme aussi important que le premier.

Les alternatives à l’augmentation de salaire

Négocier son salaire est loin d’être évident. Et ça l’est d’autant plus que le résultat de votre travail peut être négatif. Cela dit, comme déjà précisé dans le prudence article : on ne pourra pas vous refuser une augmentation tout le temps. Il est donc important de faire régulièrement un demande d’augmentation de salaire. Et si vraiment vous recevez systématiquement des réponses négatives… il est temps d’envisager de changer d’employeur.

Cependant, faire grimper votre rémunération n’est pas le seule possibilité que vous avez. Vous pouvez, par exemple négocier des avantages en nature:

– Sur la nourriture avec des tickets restaurant par exemple.

– Le logement. Il est parfois possible d’obtenir un logement de fonction.

– Le véhicule avec le cas du véhicule de fonction.

Un autre moyen est de demander de l’intéressement ou de la participation. L’intéressement correspond à la part des bénéfices de l’entreprise qui sont reversés aux salariès. La participation se base, quand à elle sur les résultats.

Vous pouvez, éventuellement bénéficier de chèque vacances ou demander un aménagement des horaires ou mieux : travailler de chez vous. Bref, ne vous arrêtez pas à la seule question pécuniaire, car d’autres possibilités s’offrent à vous.

Et vous, comment avez-vous négocié votre salaire ? Comment avez-vous obtenu votre augmentation. Partagez votre expérience dans les commentaires.

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