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QU’EST-CE QUE LE CAPITALISME ?

qu'est-ce que le capitalisme. Fils de fer barbelés rouillés.

En prenant le parti d’investir en bourse ou dans l’immobilier, en cherchant à créer votre propre entreprise, vous vous inscrivez, que vous le vouliez ou non, dans un système à la fois économique, politique et social : le capitalisme. Mais justement, qu’est-ce que le capitalisme ? Que signifie ce terme ? Comment le capitalisme a t-il évolué ? Qu’elle est son idéologie, qu’est-ce qu’elle implique ? Quelles en sont ses dangers ? Dénouons la pensée capitaliste ensemble…

LES CARACTÉRISTIQUES DU CAPITALISME

Sur 1,2,3… Richesse, il m’arrive parfois de recevoir des commentaires du genre « Vous êtes un capitaliste qui ne cherche qu’à accumuler de l’argent » ou « Votre site est juste une vitrine du capitalisme et vous êtes un individualiste… » ou autre message de ce genre. Je passerai sur les commentaires beaucoup plus insultants car là n’est pas le propos. Après tout, à partir du moment où on a une page, un site ou une chaîne sur internet, on se retrouve automatiquement avec des haters de toutes sortes… dont les commentaires finissent invariablement à la corbeille et ne m’émeuvent pas plus que ça, je vous rassure 🙂

Ce qui m’intéresse dans les messages reçu plus haut, c’est, vous l’avez compris, le rapport avec le capitalisme et la façon dont il est perçu. Alors, revenons donc sur ce concept qui a un lien direct avec le rapport à l’argent que chacun peut établir. De ce point de vue, il peut être intéressant, en tant qu’investisseur ou même individu cherchant à développer sa culture financière, de comprendre les principes fondamentaux du capitalisme mais également les aspects qui le définissent. Bref, de se demander qu’est-ce que le capitalisme et pour quelle raison il possède des aspects si négatif pour chacun d’entre nous et pour la société elle-même !

C’est partie pour un petit voyage au sein des systèmes économiques…



Capitalisme et socialisme

Lorsqu’on observe les systèmes économiques modernes on peut en distinguer deux qui semblent complètement opposés :

– Le système capitaliste ayant pour critère la propriété privée des moyens de production et des biens ; un libre jeu de la concurrence sur les marchés ; une intervention minimale de l’état ; une consommation privée qui joue le rôle de moteur de l’activité économique et qui donne également une préférence aux intérêts particuliers.

– Le système socialiste basé sur la propriété collective de tous les biens ; une action directrice de l’État sur l’ensemble de la production en chef d’orchestre de toutes les activités ; une préférence pour la consommation publique ou collective et une préférence pour les intérêts de la collectivité.

Il est bien évident que les idéologies sous-jacentes à chacun d’entre eux sont en complète contradiction. De ce fait, même si on peut retrouver des éléments de l’un dans les applications concrètes de l’autre, il n’est pas possible d’avoir ces deux systèmes en même temps au sein d’une même société.

ATTENTION à ne pas confondre système socialiste et système communiste. Le communisme se caractérise par une série de doctrines politiques qui sont elles-même issues du socialisme et, pour la plupart, du Marxisme. Sans entrer dans les détails, le terme est également utilisé pour la désignation du Parti Communiste dans son ensemble.

Les causes du capitalisme : de la petite à la grande histoire

Qu’est-ce que le capitalisme ? Succinctement il peut être définit par un rapport de lutte de l’homme contre la rareté. Dans ce cadre, la plupart des sociétés existantes ont connu, à un moment ou à un autre, des éléments embryonnaires de ce capitalisme.

Par exemple, déjà au XVIIIe siècle, les routes concentrent l’intérêt des pouvoirs publics. Parallèlement une fièvre de construction de canaux se répand en Europe. L’infrastructure est alors en place pour que se développe les échanges dans le cadre d’un capitalisme financier et commercial, lui-même berceau du capitalisme industriel.

Mais la plupart des historiens et des économistes s’accordent à dire que le capitalisme prend naissance au XIXe siècle lorsque quelques pays européen (l’Angleterre, la France et l’Allemagne) connaissent un nouveau stade de leur développement grâce à l’apparition et l’expansion de la machine à vapeur. Le capitalisme industriel vient de naître. Il restera le seul mode de production jusqu’au lendemain de la première guerre mondiale.

Parallèlement au capitalisme industriel, se créé le mouvement du socialisme dont l’objectif est d’améliorer la condition de la classe ouvrière et de remplacer le capitalisme par une société plus juste socialement. Ce système trouvera son aboutissement dans les idées de Lenine puis de Staline dans ce qui deviendra l’Urss.

A l’effondrement du bloc communiste le capitalisme deviendra l’idéologie dominante et majoritaire.

On associe souvent la chute de l’Urss par un échec des idées socialistes et communistes. En réalité, de nombreuses expérimentations à travers le monde ont montré que des formes d’organisations sans classes, sans Etats, sans monnaie et où les biens matériels seraient partagés, fonctionnent parfaitement. Par exemple ce fut le cas en Catalogne, Aragon et en Andalousie ou un système basé sur l’anarchisme est mis en place. Le système fonctionne tellement bien – avec notamment une explosion de la productivité – que ces partisans finissent par mettre en place un communisme libertaire où l’argent est aboli ! En 1938, sous la poussée des propriétaires terriens, les fascistes commencent à massacrer les populations de ces communautés… Allez voir le documentaire qui traitent de ce sujet : Espagne 36, la révolution autogestionnaire et vous en apprendrez plus sur ce sytème parallèle qui a fonctionné.

Que veut dire capitalisme : une définition

Il peut paraître étrange de passer par le socialisme, les idéologies communistes ou même un peu d’histoire du bloc soviétique pour expliquer le capitalisme. En fait, c’est tout à fait logique car il s’agit d’un concept recoupant des aspects multiples qui se comprennent essentiellement dans la contradiction idéologique de ce dernier.

L’un des premiers à avoir tenté de définir le système capitaliste est Max Weber dans son ouvrage justement appelé « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme ». A la question qu’est-ce que le capitalisme Weber explique :

« Nous appellerons action économique « capitaliste » celle qui repose sur l’espoir d’un profit par l’exploitation des possibilités d’échanges, c’est-à-dire sur des chances (formellement) pacifiques de profit. »

Même si elle n’est pas tout à fait complète, cette définition pose les principes fondamentaux du capitalisme. A partir de là – et d’autres sources d’ailleurs – nous pouvons dire que le capitalisme peut être :

– Un système économique basé sur l’importance des capitaux techniques et qui repose sur la domination du capital financier.

– Un système de production qui s’appuie sur l’entreprise privée, la détention des moyens de production mais également sur la liberté des marchés.

– Un régime politique dont l’objectif est la recherche du profit et de la plus-value par le biais de l’exploitation du travail et des travailleurs.

Mais celui qui en a fait l’analyse la plus construite est, bien sur Karl Marx dans son ouvrage majeur : Le Capital. Pour Marx et la pensée Marxiste le capitalisme se définit avant tout par un certain nombre de caractéristiques communes.

Les caractéristiques du capitalisme

Historiquement, l’homme aspire à une amélioration de ses conditions de vie notamment au travers du progrès. Il bouleverse l’ordre des valeurs et fait de l’accumulation du capital et de la recherche du profit, les mobiles essentiels de son action.

Cette recherche s’élabore dans le cadre de la production marchande, destinée à être librement échangée sur un marché. Effectivement en économie capitaliste, le prix des facteurs de production et ceux des biens se forment – théoriquement – sur les marchés : le lieu physique ou virtuel sur lequel se rencontre l’ensemble des acheteurs et vendeurs d’une denrée ou d’un produit. Les quantités échangées s’ajustent dans les mêmes conditions.

L’argent, et son accumulation, devient une valeur fondamentale de la société : il constitue à la fois un critère de succès et la finalité de l’action économique.

Dans ce cadre, le système économique capitaliste se définit par la prédominance de la propriété privée des moyens de production et, par extensions des forces productives elles-même ! Les rapports sociaux s’établissent sous la forme d’une domination entre le propriétaire de l’outil de production et les travailleurs louant leur force de travail pour un salaire.

L’être humain est désormais jugé sur son efficience, sa productivité et ses facultés d’adaptation à une société progressive et productive. C’est l’exact contraire de la vision de l’homme dans les sociétés traditionnelles.

Le droit de propriété se définit traditionnellement comme l’ensemble de trois attributs : le droit d’utiliser (l’usus), le droit de percevoir les fruits (le fructus) et le droit de disposer (l’abusus). En régime capitaliste, une personne ou un groupe (le ou les propriétaires) se voit attribuer les trois éléments constitutifs de la propriété. Il possède à la fois le droit de gérer, percevoir les revenus et décider de l’orientation de ses biens.

Qu’est-ce que le capitalisme : objectifs et motivations

Maintenant que nous avons donné les différentes définitions du capitalisme et vue ses caractéristiques principales, il est temps de se pencher sur ses objectifs et motivations. Mais celles-ci vont différer, ou du moins, se compléter en fonction du niveau où l’on se place.

Du point de vue individuel, l’objectif du capitaliste est tout simplement de s’enrichir… financièrement bien sûr ! C’est d’ailleurs ce qui caractérise les premiers auteurs ayant écrit sur le sujet de la richesse, de Benjamin Franklin en passant par Napoléon Hill.

Par contre, du point de vue des entreprises le principe fondamental du capitalisme est l’allocation du capital. En d’autres termes, il s’agit de la façon dont va être utilisé l’argent. Et normalement, le capital financier va être attribué, non pas au plus gros mais à celui qui peut le mieux l’utiliser. Par là même, cet objectif rempli également celui du niveau individuel car par le biais d’une utilisation efficiente, il va permettre à celui qui le fournit de gagner plus.

Dans ce cadre, dans un système capitaliste « bien fait », l’argent va à l’entreprise qui rapporte le plus. Par exemple, si vous créez une société où vos produits sont meilleurs que ceux des concurrents, le capital devrait arriver vers vous et vous permettre de croître. De ce fait, celui qui possède du capital financier mais qui ne rapporte rien car il ne l’utilise pas, va donc l’investir pour le faire fructifier et ainsi s’enrichir.

Le capitalisme se cache partout. Même dans les endroits où on ne pense pas le trouver !

En dernier lieu, pour les entreprises les plus puissantes, l’objectif tend alors vers ce que l’on appelle la concentration du capital. C’est à dire, en simplifiant, la détention, par un petit nombre d’entités à la fois du capital financier mais également des outils de production.

D’ailleurs depuis la seconde moitié du XIXe siècle, la concentration fait l’objet d’une stratégie volontaire des chefs d’entreprises. Et ce pour au moins quatre raisons :

– Pouvoir dominer le marché sans craindre la concurrence.

– Accroître les taux de profit grâce à des économies de dimension (économies d’échelle)

– Intégrer les progrès techniques

– Réunir les capitaux financiers suffisant.

Cette stratégie de concentration entraîne la naissance d’oligopole ou un petit groupe de producteurs contrôlent un marché. Il est à noter que leur taille, de plus en plus importante, augmente d’autant plus leur pouvoir, y compris dans des domaines au-delà de leur sphère d’activité. On le voit notamment avec l’actualité récente liée aux fameuses GAFAM.

Mais, on comprend bien que la finalité de l’activité dans les systèmes capitalistes repose sur l’accroissement de la consommation individuelle marchande. Ce qui, vous vous en doutez, va poser des problèmes au système lui-même…

Les limites d’un sytème : le problème du capitalisme

Le principe capitalistique étant l’accumulation du capital, afin que celle-ci puisse se faire, il faut une augmentation permanente des profits. Et pour que cette augmentation puisse se réaliser il faut donc que la consommation globale augmente elle-même.

Mais, que vous vendiez des biens ou des services, pour que la consommation puisse s’accroitre il faut que : 1 ) Le nombre de personne pouvant consommer augmente (donc par un accroissement de la population) ; 2 ) Que la production soit toujours de plus en plus forte. L’idéal, pour que le système fonctionne à son maximum, étant de réunir les deux facteurs.

En d’autres termes, la mécanique du capitalisme peut se résumer à : toujours plus de monde pour toujours plus de consommation pour toujours plus de profits.

CAPITALISME ET POPULATION : Pour mémoire, le capitalisme est directement responsable de la plus intense prolifération que les hommes ont connu depuis le Néolithique. En effet, à partir de 1850, la croissance de la population s’accélère d’un seul coup et plus précisément dans toutes les nations où le capitalisme met en œuvre la « révolution industrielle ». Depuis, le phénomène ne cesse de s’accélérer…

Or, nous vivons dans un système fermé – notre planète – qui ne peut supporter continuellement ni l’accroissement de la population, ni l’utilisation des ressources et encore moins celui de la consommation.

Le système capitaliste se retrouve dans un cercle vicieux qui, d’une part le mène droit à sa perte et d’autre part nous mène aussi à notre propre perte.

On comprend mieux les alertes données, ces dernières années, par de nombreux économistes et sociologues qui expliquent que le capitalisme et les politiques qui en découlent – libéralisme et néo-libéralisme – sont voués à l’échec et nous incitant à changer de modèle économique.

Mais n’existe-t-il pas un élément « naturel » qui pourrait réguler tout ça et permettre d’éviter de s’écraser lamentablement sur le mur qui est devant nous ? Et bien, en théorie, oui !

La crise… les crises !

En soit, une crise est une situation économique, politique, sociale ou autre, exceptionnelle. Elle marque un déséquilibre – court ou plus durable – de la mécanique du système. Pour le capitalisme, la situation de crise devrait permettre de faire une sorte de ménage entre les entreprises les plus efficientes ou résistantes et les autres. Le capitalisme ayant un fonctionnement darwinien, c’est le meilleur qui devrait survivre.

Dans ce contexte, à chaque crise, un nombre important d’entreprises, petites ou grosses, devraient disparaître et donc limiter les effets néfastes que nous avons vue au paragraphe précédent. Pour autant, ce n’est absolument pas le cas et notamment du fait de la concentration du capital et, également d’une forme d’impérialisme lié au caractère prédateur de ce système : chaque entreprise cherchant à manger les autres et à dominer le plus possible son marché.

De ce fait, aujourd’hui, la crise ne concerne que très rarement les très grosses entreprises. Pire, pour ces dernières une crise offre, tout simplement, des opportunités nouvelles de conquérir des marchés afin de se placer dans une situation d’hégémonie, soit par la destruction des entreprises plus petites, soit par le rachat de ces dernières, – une fois qu’elles sont au bord de la faillite-.

Et, bien évidemment, le résultat de cette prédation n’est absolument pas liée à une question de qualité d’un service ou d’un produit mais bien de la quantité de capital financier auquel les grosses sociétés ont accès.

En définitive, la crise fragilise les petits qui ne peuvent pas s’adapter et renforce les gros car ces derniers ont un capital démesuré, des moyens de pressions et des positions uniques.

Oui, mais si le capitalisme recherche un profit infini dans un système fini et que des éléments comme les crises ne permettent même pas de ré-équilibrer l’ensemble et remettre les pendules à l’heure, comment se fait-il que le régime capitaliste ne se soit pas déjà effondré ?

Bonne question. Pour comprendre ça, il faut parler du néo-libéralisme et de ses excès.

Qu’est-ce que le capitalisme moderne

L’essoufflement du capitalisme a trouvé une forme de nouvel élan dans le libéralisme et surtout la doctrine néolibérale, prôné à la fois par l’Union Européenne mais également par le gouvernement macroniste actuel. Il s’agit ici de la forme la plus prédatrice possible de la pensée capitaliste.

En effet, on a vu que l’examen de la réalité montre que le fonctionnement des marchés capitalistes n’est pas parfait, notamment du fait de l’interventionnisme politique – au travers de réglementations limitatrices – de chaque états – d’une part, et que des secteurs entiers leurs échappent d’autre part.

A partir de ces constatations, la stratégie néolibérale est donc simple :

1 – Réduire au maximum les possibilités d’interventions des états pouvant créer des freins aux marchés : par exemple des lois contre la consommation de cigarettes qui créent un frein à l’industrie du tabac.

2 – L’accès à des marchés- désormais considérés comme rentables – qui étaient sous contrôle public. En d’autres termes, il s’agit de privatiser tout ce qui fait partie du secteur dit public : éducation, santé, retraite, chômage, etc.… pour le rendre monnayable.

Pour les néolibéraux tous les domaines de la vie sans exception sont monétisables…. Un point c’est tout !

Attention, il ne s’agit pas d’un vaste complot mené par des assemblées de dirigeants d’entreprises qui maniganceraient cela dans le secret. Au contraire, dans le monde capitaliste, tout le monde est le prédateur des autres. Mais comme chaque entité se trouve réunit par la même stratégie d’ensemble, elle-même liée à la caractéristique principale déjà cité – faire du profit – ; il est normal que chacun, même en jouant des jeux plus ou moins individuel, amène l’ensemble de la société à peu près dans la même direction.

Mais cela dit, le mode opératoire est sensiblement le même pour tous et est désormais tout à fait connue…

Qu’est-ce que le capitalisme libéral, néolibéral et sa stratégie ?

Reprenons, les capitalistes recherchent avant tout le profit. Pour ce faire, le capital se concentre sur des acteurs économiques qui deviennent de plus en plus gros et dont la puissance économique va permettre de dépasser le domaine de l’économique.

Pour continuer sa progression, le système capitaliste doit annexer des marchés qui étaient, jusque là, soit régulés, soit controlés par le service public. Avec le néolibéralisme on se retrouve donc avec la mise en place de facteurs politiques qui permettent d’atteindre ces objectifs.

Le système du lobbying au sein de la communauté européenne ou la mise en place, par une oligarchie possédant des moyens financiers important, d’hommes politiques faisant le jeu des entreprises privées les plus puissantes, comme c’est le cas en France, s’inscrivent totalement dans ce cadre.

A partir de là, il devient de plus en plus difficile de différencier l’économie privée de la politique publique. Le citoyen perd donc de plus en plus de pouvoirs au profit de ces structures économiques qui peuvent ainsi régenter le moindre aspect de notre vie privée.

A partir de là, les choses deviennent de plus en plus simples. Pour transformer des marchés protégés par le secteur public en domaine accessible à la marchandisation, il faut dans un premier temps détruire leurs fondations et notamment celles reposant sur la solidarité.

Et la stratégie se déroule toujours de la même manière :

– D’abord la mise en place de cadres et de règles qui dénature mais surtout déséquilibre le système et le mette même en porte-à-faux.

– Une fois le déséquilibre enclenché, il s’agit de pointer le dysfonctionnement du système. Vous savez se sont les fameux discours du genre «Vous voyez bien, ça ne marche plus » ou « Ça nous coûte trop d’argent ».

– Puisqu‘il y a dysfonctionnement cela montre donc que le service public ou que la politique publique n’est plus apte à gérer ces systèmes… et ça tombe bien puisque, justement, il existe de nombreuses entreprises privées qui vont pouvoir faire ça mieux beaucoup mieux !

Le système est ensuite privatisé ce qui entraîne, automatiquement des sur-coûts pour ceux qui sont censés en profiter : les citoyens.

Pour vous donner un exemple, il est connu que le marché de l’éducation promet des bénéfices – pour les entreprises – bien supérieur au marché de l’armement ! Idem pour la santé. Quand au retraite, ou même au régime de l’assurance chômage, le monde de la finance préférerait bien mieux que tout cet argent « inutilisé » soit dirigé vers le monde de la finance plutôt que d’attendre qu’il soit dépensé par des personnes considérées comme des « inactifs » !!!!

On comprend mieux alors le jeu politique autour de ses systèmes beaucoup plus égalitaires.



Le retour d’une pensée révolutionnaire ?

Là où schématiquement on pouvait représenter la résistance au capitalisme par une lutte des classes opposant une forme de bourgeoisie face à ce que l’on reconnaissait auparavant comme la classe dite ouvrière, le néolibéralisme offre un niveau de prédation bien supérieur à cette image : celle qui touche tout, absolument tous les aspects de la vie des individus.

Depuis quelques années l’utilisation des termes comme « capitaliste » ou « capitalisme », donnaient l’impression que celui qui les prononçait était bloqué dans une forme de pensée archaïque.

Or, les mots, les termes, les expressions ont une influence sur la vision que nous avons du monde. « Capitalisme » devient un terme, non pas péjoratif mais archaïque alors que celui de « libéralisme » ou « néolibéralisme » ont des connotations plus positives.

D’ailleurs, n’ont-ils pas comme racine le mot « liberté » ? Dans le sens contraire les gens ont désormais admis dans les entreprises la nécessité d’avoir une bonne gestion des « ressources humaines » par exemple… Sauf que, si vous y réfléchissez, une ressource est juste un élément que l’on utilise. A partir de là, vous sentez vous plus heureux de savoir qu’en tant que salariés vous êtes considéré comme une matière première ?

Parallèlement, si vous dites à une caissière d’un supermarché qu’elle est issue du mouvement ouvrier ; elle s’insurgera sûrement arguant du fait que son statut social est plus élevé. Si vous utilisez en plus les termes de « prolétariat » ou « classe bourgeoise » , vous serez considéré comme complètement hors-course.

Vous voyez… le problème du sens des mots….

Alors, soyons clair qu’est-ce que le capitalisme ? Une recherche du profit. Qu’est-ce que le néolibéralisme ? La forme la plus pernicieuse et dangereuse du capitalisme. A partir de là, tout est dit.

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